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En direct de la roulotte

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Pourquoi 2012 ? Ce n’est surtout pas à moi qu’il faut le demander ! Nombreuses sont les chapelles qui nous prédisent de grands événements pour 2012. Divers calendriers, dit-on se terminent en 2012 (j’avoue mon inculture en la matière, et je laisse le soin aux spécialistes d’éclairer notre lanterne sur ce sujet ; je me demande tout de même si ce n’est pas tout simplement que, pour aller plus loin, il eut fallu ajouter une roue supplémentaire, et donc une somme de calculs… astronomique !).

Alors se passera-t-il réellement quelque chose en 2012 ?

Oui ! Bien sûr ! Car en tout instant, il se passe quelque chose à la Grande Galerie de l’Univers !

Mais assisterons nous tout de même à un événement majeur ?

Il y a toutes les chances ! Car si nombreuses dans leurs différences soient les chapelles qui nous prédisent un événement majeur pour l’année 2012, une chose au moins les unit : c’est l’énergie qu’elles concentrent sur ce temps, qui dès lors, ne peut être qu’un temps fort.

Alors, qui peut prédire ce qui se passera en 2012 ?

De ce qui vient de l’extérieur, nous ne pouvons prédire que ce que nous voyons inscrit dans les signes extérieurs ; ainsi, nous sentons tous confusément que se prépare un chamboulement qui pourrait être dévastateur ; si je parle avec mes congénères, nous tombons le plus souvent d’accord sur le fait que tout ne va pas très bien dans le monde, qu’un système de chose semble sur sa fin et qu’il serait urgent d’agir si nous voulons éviter que l’humanité ne sombre dans un chaos des plus affligeants.

Ainsi, nous sommes tous plus ou moins d’accord pour dire que le système écologique commence à être gravement atteint, que le système économique, qui génère une grande inégalité et sème la famine là où pourrait être l’abondance dans un esprit de pauvreté (qui n’est que le rythme de l’homme à l’écoute de la nature) montre jour après jour les signes d’une fatigue croissante qui menace de jeter les populations des pays aisés dans une récession sans doute jamais égalée.

Alors, que l’un ou l’autre (ou les deux) de ces systèmes s’effondre(nt) en 2012, il n’y aurait là en fait rien de bien surprenant.

Il est à noter cependant que nous avons plus de chances de nous tirer d’une catastrophe économique que d’une catastrophe écologique !

Et si nous n’avons que peu de poids dans la réalisation des événements qui nous sont (ou qui nous paraissent) extérieurs, nous pouvons en revanche peser de tout celui-ci sur les événements qui découlent directement de nos actes.

Pour ce qui est des dégâts que pourrait provoquer une catastrophe écologique, il est déjà tard et nous assistons à des signes de changements climatiques, à la disparition de milliers d’espèces animales et végétales ; par nos choix individuels, nous avons la possibilité d’agir en tout petit levier sur ces paramètres écologiques ; en nous unissant, nous pouvons encore agir pour que notre terre ne soit irrémédiablement polluée pour les générations à venir. Nous devons savoir quelle génération nous voulons advenir.

Ainsi, afin de se parer des autres dégâts que pourrait provoquer une catastrophe économique, le plus sage, ne serait-il pas de prévoir cette catastrophe ? Prévoir une telle catastrophe ne relève pas de la prophétie de malheur !
A l’opposé, elle est la possibilité de se donner les moyens de ne pas subir un événement majeur, mais au contraire d’en maîtriser le mouvement.

Prédire en 2012 l’effondrement du système économique actuel, c’est se donner, au jour d’aujourd’hui,  quatre ans pour mettre en place un nouveau modèle économique ; c’est se donner quatre ans pour trouver le nouvel emploi que nous aurons dans le nouveau système.

Pour aboutir à une création, il y a deux possibilités : soit l’on agit hors du temps, dans l’instantanéité (il y a alors une énergie absolue à travers un temps aboli : c’est ce que l’on appelle le miracle), soit il est nécessaire de disposer de ces deux paramètres : le temps et l’énergie.
Ne disposant pas de l’absolue énergie qui permet de réaliser les miracles, nous devons envisager la création dans le temps.
D’une manière générale, nous pouvons dire que moins l’énergie est importante, plus le temps nécessaire sera long pour une création donnée, et inversement, que plus le temps impartit est court, plus l’énergie nécessaire à cette création devra être concentrée.
L’immobilisme, lui (c'est-à-dire une énergie nulle dans un temps infini), s’apparente au mirage.

Le fait que la pensée participe activement à la création du monde, qu’elle en soit pour ainsi dire le socle, est un savoir qui aujourd’hui déborde  allègrement de l’antre du laboratoire de l’alchimiste : cette notion devient accessible à tout un chacun, et il devient  communément admis que la première étape d’une réalisation est la claire définition dans l’esprit de l’œuvre dans son état d’achèvement.

Le défi que je vous propose, c’est la création en quatre années d’une économie basée non plus sur l’illusion du profit de certains au détriment du grand nombre et qui génère les situations extrêmes que l’on connaît, mais basée sur la réalité d’une plue value généralisée et qui met l’homme au cœur de son système.

Il y a peu de problèmes se posant de nos jours à l’humanité qui ne soient en mesure de recevoir une réponse simple. Le problème le plus délicat est certainement celui de la gestion des déchets générés par l’activité anarchique et à courte vue d’une société qui confond égoïsme et individualisme et qui a perdu la conscience d’une solidarité de fait.

Il existe une économie dans laquelle chacun a l’assurance de trouver sa juste place, où ne se posent ni problèmes de retraite ni problèmes de chômage, où les seules limites de la croissance sont définies par l’état de la connaissance et les moyens de mise en œuvre.

Cette économie est avant tout une économie de proximité : elle fait appel aux compétences individuelles et propose une production artisanale accompagnée du libre commerce entre les individus ; l’argent y est un bien propre et son usure n’est pas pratiquée ; l’impôt monétaire en son sein n’existe pas, et l’impôt lui-même est remplacé si possible par la contribution volontaire ; s’il s’avère cependant indispensable, celui-ci s’exprime en crédit temps équitablement répartit. Tous les secteurs de la vie socio/sociétale sont, au sein de cette économie, du domaine de la fonction de service publique, alimentée par la contribution volontaire ou/et l’impôt socio/sociétal.
La fonction publique rempli la double fonction de rendre un service à l’ensemble et de donner l’occasion d’une raison d’être à chacun au sein du groupe. Elle est lieu de stage où l’individu, tout en contribuant à l’enrichissement de l’ensemble, peut se découvrir une vocation, s’enrichir d’un savoir faire, évoluer dans sa discipline et enfin transmettre le fruit d’une expérience.

L’outil de production des biens publics est le bien du service publique (qui s’apparente à l’Etat), produit par et pour la collectivité.

La banque au sein d’une telle économie n’enrichit personne : elle est un simple service publique dont la fonction est de gérer l’avoir de chacun.

 

Mais la collectivité n’est pas le seul paramètre de la vie de l’humain.

L’humain a besoin pour se trouver, d’un temps de partage et d’un temps de solitude,  ou du moins d’intimité.

Il y a plusieurs choses qui impulsent le commerce entre les humains.

Il y a d’une part la besoin de s’unir pour être efficaces : les possibilités de création et de réalisations ne sont pas les mêmes pour une paire de mains et dix milliards de paires de mains ! C’est le besoin socio/économique de l’autre.

Il y a d’une autre part, comme un besoin de communication d’âme : c’est l’amour, l’amitié ; et ce commerce n’a rien à voir avec le domaine économique : il s’agit là du domaine de l’intime, des affinités naturelles ou passagères qui font que les individus se regroupent par familles de cœur et d’esprit.

Tout dans la création est une question d’équilibre dans les distances séparant/unissant les astres-corps-cellules-individus qui en composent la tangible forme.

Ainsi l’harmonie naît de la bonne répartition entre force d’attraction et force de répulsion, qui permet à chaque astre-corp-cellule-individu de maintenir sa juste trajectoire dans la ronde des énergies.

J’ai reçu de ma mère ce merveilleux précepte : «une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place » : précepte merveilleux si toutefois il est doté de la dimension de la mouvance.

La création n’est pas une pièce inerte de musée : elle est en perpétuelle mouvance.

Il existe une économie qui propose au sein d’une structure fixe représentée par l’organisation de la vie socio/sociétale - soit l’organisation du service publique et la gestion de l’outil publique de production  -, la possibilité par des vacances de postes, d’exercer telle ou telle fonction selon son désir ou besoin du moment ; ainsi, nul n’est emprisonné à vie dans une fonction particulière, mais chacun exerce son activité selon son souhait et la disponibilité du moment. La société alors mise en place donne en principe une bonne image du produit des desiderata de chacun.

L’individu est responsable de lui-même : il forge lui-même son propre savoir au contact des autres et assume pleinement la responsabilité de ses besoins, s’investissant plus particulièrement dans les secteurs ou les domaines dont dépend sa réalisation strictement personnelle.

Car à côté de la dimension collective, l’homme se construit sur le plan de la personnalité, de l’individualité.

C’est grâce au bon équilibre des forces impliquées dans cette double construction qu’un collectif d’individus est à même de mener une vie harmonieuse, en se regroupant par affinités de besoins, de cœur et d’esprit, définissant lui-même, comme chaque individu peut le définir, le degré d’implication qu’il désire entretenir avec le système de la collectivité générale : la règle unique est de participer à ce que l’on consomme.

Il existe une économie qui sait allier la haute technologie et les gestes ancestraux des artisans et des agriculteurs ; une économie et une organisation socio/sociétale qui fait que l’on peut voyager dans un temps donné et un espace défini, selon la distance à parcourir, aussi bien à cheval qu’en TGV.

Un peuple qui vit au rythme des chevaux et au timbre de l’enclume ne connaît pas de problème de chômage et règle du même coup un certain nombre de facteurs liés à l’écologie.

Une société qui vit en masse de l’artisanat dans le libre échange, qui ne connaît ni l’impôt ni l’usure monétaire, qui offre à chacun selon son désir d’implication la possibilité d’user de la plus haute technologie ou celui de se fondre dans la nature, est une société qui assure le bonheur à chaque individu, puisqu’il ne s’agit que d’aménager et respecter l’espace en fonction d’un partage qui doit prendre en compte les desiderata de chacun.

Il y a de la place pour tous et pour chacun dans une société bien organisée.

Chacun doit avoir la possibilité de réaliser son rêve dans le respect du rêve de son prochain, pour peu que chacun de ces rêves soit légitime.

Il existe un rêve qui inclut tous les autres et qui laisse à chacun un espace pour sa réalisation individuelle ; il existe ainsi une planète sur laquelle tout est possible, pourvu que ce possible soit réalisé dans le respect du bien être général et dans celui du sens de la vie ; l’espace y est simplement réparti en régions respectant les désirs de chacun, allant de zones de total silence mécanique et électronique à des zones d’activités génératrices en permanence de toutes sortes d’industrielles sonorités. L’organisation va de la nature la plus préservée à la ville la plus industrieuse.

On a soin, pourtant, sur cette planète, d’harmoniser les sons produits.

On a soin également de générer le moins possible de déchets : chacun par sa participation à l’élaboration du produit dont il a l’envie ou le besoin, concours par là même à la juste production.


Je vais maintenant tenter de décrire le Village Icaris,  au fronton duquel est inscrit : « Conscience et Liberté », et qui est le modèle reproductible de civilisation au Pays de Mon Icarie, d’où je suis.

Chaque village est une famille et se gère dans l’autonomie : les règles sociales qui le régissent sont élaborées par l’assemblée de ses membres. Ce village dispose de suffisamment de terre et de bras pour prendre en charge sa subsistance élémentaire. Il peut établir un commerce avec les autres villages dans les conditions établies directement entre les parties ; les villages peuvent se constituer en zones administratives qui permettent,  par une contribution individuelle ou collective,  de profiter de structures supplémentaires. Ainsi chacun choisit sa place et sa contribution en relation directe avec son désir ou son besoin de consommation.

L’architecture de ce village est d’une très grande importance.

Ce village est constitué d’une place centrale autour de laquelle sont regroupés les différents ateliers communautaires, les échoppes et les lieux de rencontre.

A proximité de cette place se trouve un habitat convivial, qui permet à chacun, passager ou résident régulier de partager un espace de vie dans les conditions que lui offre celui-ci.

Un peu à l’écart, se trouve une zone d’habitat plus ou moins dispersé,  qui permet d’accueillir des cellules familiales plus intimes.

 Encore un peu plus à l’écart un espace est réservé pour les besoins de solitude.

 

Ainsi découle une loi simple qui se définit d’elle-même par le respect du lieu où l’on se trouve : au centre du village, tout un chacun est chez soi, mais plus je m’éloigne du centre, plus je pénètre dans un espace habité par l’intime, et donc personnalisé par l’habitant ; il est donc deux endroits où je puis exercer pleinement ma volonté : dans le lieu de solitude, car il représente le lieu privilégié de mon moi personnel (chacun est maître chez soi), et dans l’espace commun central, qui est le « coeur de l’arène » et qui représente le lieu d’expression libre du moi impersonnel (confrontation des ego).

Parallèlement à l’outil de production collectif accessible à tous et qui n’est la propriété de personne, l’individu doit pouvoir se constituer selon ses désirs ou ses besoins, par le biais de son investissement personnel, un outil et un espace privés dont il peut revendiquer la gestion en toute autonomie.

 

Le projet Village Icaris a pour rôle ou pour ambition d’exhorter à, et de favoriser la constitution d’espaces organisés en communautés d’affinités de cœur,  d’esprit et d’intérêts, viables économiquement en dehors ou en parallèle du système de ce que nous appellerons l’ancien monde, afin de pouvoir basculer de manière globale (c'est-à-dire si possible au niveau planétaire) à la date arbitrairement fixée du solstice d’été 2012 dans le nouveau système d’échange basé sur le respect de la vie et de l’humain, la liberté individuelle, le libre échange et la communauté de moyens.

Peu importe le nom qu’on lui donne : l’enjeu est de créer sur notre planète un grand espace de fraternité et de solidarité ; faire le lien entre tous les foyers de transformation qui ne cessent de voir le jour à travers le monde, pour qu’au-delà des spécificités propres à chacun, ils soient, sinon unis à travers un seul et même esprit, oeuvrant pour le moins à un but commun : accumuler suffisamment d’énergie à un moment donné pour imprimer un mouvement de bascule irréversible.

Cela signifie : quatre ans aujourd’hui pour faire circuler l’information, se préparer individuellement en découvrant en soi sa véritable vocation, et collectivement en s’organisant en familles et en réseaux.

L’idéal serait que les institutions elles mêmes soient prêtes à basculer, ce qui signifierait une fonction publique restaurée.

Cela ne peut être que si une très grande masse d’individus cessent de s’identifier à la fonction qu’ils remplissent au sein du système de l’ancien monde et commencent à privilégier l’humain et non la machine infernale qui les emploie.

Bien sûr, les tyrans du monde se débattront et useront de tout leur pouvoir de persuasion basé sur la peur et sur la division, et sur l’octroi de privilèges.

Ils revendiqueront  la propriété de la terre, et celle de l’outil de production ; mais la force des uns n’est que la faiblesse des autres. Les tyrans du monde ne représentent pas le plus grand nombre.

Toute monnaie n’a de valeur que par le fait qu’elle est reconnue par celui qui l’emploie !

Il s’agit donc, toutes chapelles confondues, d’allier nos énergies en les concentrant sur un moment donné, qui fera qu’à un instant précis, le nombre étant suffisant et l’organisation suffisamment bien structurée, nous pourrons basculer irrémédiablement d’un système à un autre.

Organisons pour l’été 2012 une fête gigantesque qui embrasse et qui embrase toute la planète, et qui ne finira pas, car au lendemain du 21 juin 2012, nous ne serons plus tenus par le système qui nous emploie, mais nous vivrons dans la joie perpétuelle en exerçant notre vocation au sein d’une société fraternelle !

Exercer sa vocation signifie vivre en homme ou en femme libre, assurant son existence par le commerce établi individuellement les uns avec les autres et par sa contribution au système socio/sociétal.

Cela laisse quatre ans aujourd’hui pour se dire : « le 22 juin 2012, je serai libéré des obligations du système de l’ancien monde, et je prendrai mes fonctions au sein du nouveau système, dans lequel je continuerai d’exercer ma vocation si je l’exerce déjà, ou dans lequel je débuterai l’exercice de  ma vocation, si tel n’est pas encore le cas ».

Cela est possible par le fait d’une solidarité active : l’homme seul ne peut que peu de choses, mais l’union des individus peut réaliser des prouesses.

 

L’objet du projet Village Icaris est donc double : définir et exporter un modèle virtuel reproductible à loisir, et mettre en place une ou des communauté(s) en un lieu ou des lieux matériellement définis.

Il se propose pour ce faire, de réunir dans un premier temps par le biais d’un recensement, des personnes désireuses de s’engager sans a priori dans une aventure humaine collective, et les moyens que celles-ci peuvent mettre à la disposition de cette collectivité. Ces moyens peuvent être constitués de bien matériels (domaine, argent, outil de production, etc.…) aussi bien que de connaissances ou savoir faire spécifiques, ou simplement de temps et de disponibilité, la bonne volonté étant le seul élément indispensable pour une participation à cette entreprise.
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